La taille moyenne d’une exploitation agricole par ménage diminue progressivement dans les zones rurales de la RDC (Nord-Kivu) et du Burundi suite à la pression démographique.
En conséquence, la population s’accapare d'espaces forestiers encore fertiles avec la complicité des fonctionnaires publiques et remet en cause les limites des parcs. En défrichant les parcs, les agriculteurs détruisent la flore et pratiquent l’agriculture sur brulis contribuant ainsi au changement climatique. Les agriculteurs tendent des pièges à la faune afin qu’ils ne ravagent pas leurs champs. Au Burundi, les champs agricoles fragilisent les bordures des rivières. Elles débordent de leurs lits et grignotent l’espace forestier. Cette diminution du terroir agricole perturbe la cohésion sociale.
Au Nord-Kivu, la diminution d’une exploitation agricole familiale pousse les agriculteurs à migrer vers les forêts. Ils s’y installent en détruisant la flore pour construire des maisons et cultiver. Ils sont confrontés à la malaria et aux groupes armés.